Les sites de Beauport et de Poyen, situés sur les communes de Port-Louis et de Petit-Canal, constituent les premières escales du projet pédagogique intitulé, « Mon paysage le Nord Grande Terre ».
Cette sortie fut l’occasion d’allier la Science, l’Environnement et l’Histoire autour d’une plante, la canne à sucre. En effet, dans un premier temps, sur le site de Beauport nous avons découvert le passé de cette ancienne habitation-sucrerie grâce à notre guide, Diana. Par son discours, elle a rendu palpable l’histoire de la canne à sucre en Guadeloupe à travers cette ancienne habitation, depuis sa création jusqu’à nos jours. Puis, elle nous a invités à découvrir le processus de fabrication de quelques produits dérivés de la canne à sucre. En parallèle, Madame Jeanlys a mené un atelier sur la cristallisation du sucre à partir du jus de canne.
Dans un deuxième temps, nous nous sommes rendus à quelques kilomètres de là, sur le site de Poyen. Monsieur Barfleur et les membres de l’association « Bitasyon » ont fait état des trésors de ce lieu traversé par la Ravine Gaschet, creusée par les esclaves à l’époque. Monsieur Barfleur est un historien qui travaille, avec d’autres passionnés d’histoire, à la réhabilitation des différentes habitations sucreries en friche situées dans cette zone, ainsi qu’à la sauvegarde de la forêt de Poyen. Cette forêt a été plantée dans les années 50 aux abords de la Ravine Gaschet. Suite à notre ballade en ces lieux, nous avons constitué un herbier. Quant à Monsieur Jacob, c’est une des mémoires vivantes de l’association. Il nous a montré le type de pêche qu’il pratique encore dans cette ravine. À l’aide d’un « kali » ou d’une nasse, lestés d’un nid de termites, il est possible de pêcher des écrevisses, des dormeurs, des golomines et autres.
Cette première excursion nous a permis de découvrir des aspects méconnus du patrimoine de la région Nord Grande-Terre qui a fait vivre bon nombre de Guadeloupéens à une certaine époque.
Musée ou attraction touristique pour certains mais, lieu de mémoire à connaître et à protéger pour nous, jeunes Guadeloupéens.
Les élèves de 2nde 3 et 2nde 4